INKË

« La montagne sacrée »

Projet de couverture

Genre :
Aventure fantastique futuriste.

Préambule :

La confrontation entre deux mondes que tout oppose.

L’humanité court à sa perte. Une grande partie de ce monde tel que nous l’avons connu n’est plus qu’une vaste étendue désertique et aride, balayée par les vents. Du sable et des rochers à perte de vue dévoilant ça et là les ruines d’une civilisation disparue. Seuls, les cactus et la végétation peu gourmande en eau poussent sur ce sol brûlant. Le réchauffement climatique, les exploitations minières, pétrolières et forestières abusives ont eu raison de l’homme moderne, à l’ambition démesurée, excessive et irrespectueuse de l’environnement. L’air est irrespirable, l’oxygène se raréfie et la température dépasse les 50 degrés à l’ombre. Pour subsister, les derniers habitants ont du construire de gigantesques dômes de verre et d’acier au-dessus des villes climatisées afin de préserver les derniers oasis de vie et de verdure dans ce monde dévasté.

Pourtant, au beau milieu de paysage à l’agonie, retranché aux confins de ce monde, un îlot de verdure paradisiaque a survécu à ce désastre grâce à la roche qui le compose. Ce minerai endémique et exogène repousse les rayons ardents du soleil et climatise naturellement son environnement. Perché au sommet d’un haut plateau rocheux bordé de falaises inaccessibles où s’élève une montagne coiffée de nuages, tel un belvédère contemplant l’horizon, ce coin de nature reste un des seuls endroits vivable de ce monde en déclin.

Synopsis

Partie depuis plusieurs mois d’un autre monde et d’un autre temps, une expédition scientifique traverse le monde à la recherche de nouveaux territoires et de richesses énergétiques minérales, de terres rares. Leur monde est en déclin à cause de l’épuisement des ressources de leur sous-sol, exploitées à l’excès.

Chapitre 1 – Départ de l’expédition

Après avoir quitté la grande cité du dôme de verre, une caravane d’étranges monstres mécaniques traverse le territoire désertique sous un soleil brûlant. Le cortège de mastodontes avance d’un pas lourd dans un paysage désertique soulevant à son passage, un nuage de poussière.

Quelques temps auparavant, les autorités du grand dôme de verre avaient envoyé un drone équipé d’instruments de haute technologie afin d’explorer les territoires environnants. L’aéronef alimenté par des panneaux photovoltaïques dont la carlingue était constituée, avait une autonomie quasi infinie et était programmé pour revenir à son point de départ une fois sa mission terminée. Mais tandis qu’il avait repéré un site que la nature avait préservé, grâce à ses caméras embarquées et retransmit les images, il fut touché par un projectile inconnu en survolant une zone boisée et alla s’écraser dans le désert alentour alors qu’il tentait de rejoindre sa base. Les autorités mandatèrent alors une équipe de chercheurs et de scientifiques à la recherche du drone et de cet îlot perdu. Tous leurs espoirs reposaient désormais sur les épaules de cette mission.

Les membres de cette expédition voyagent à bord d’étranges véhicules mécaniques arthropodes qui ont l’aspect d’animaux venus d’un autre âge, mastodontes d’acier nommés Gigathérion. La caravane est formée de dix machines, le G1 : véhicules de commandement et les autres attribués au transport des troupes et des Raptor : véhicules bipèdes monoplace à l’allure profilée, pilotés par les cavaliers-pilotes. Les hommes ont du développer des machines adaptées aux conditions climatiques et au relief géologique, plus proche de cette environnement et de la nature. Car, après plusieurs tentatives avec des engins plus traditionnels équipés de chenilles et de roues à pneus larges, le projet avait échoué, le sol étant par endroit si meuble et le sable si fin, que les véhicules s’enlisaient.

A la tête de cette mission, le Komandator Zarkhan, fraîchement nommé, militaire autoritaire et ambitieux dont l’humour sarcastique ne fait rire que lui. Sous ses ordres, son homme de main, le lieutenant Bradik, chef d’une escouade de cavaliers-pilotes formé d’une centaine d’hommes. Le professeur Cynor, ingénieur en aéronautique et architecte, il est à l’origine de la conception des véhicules de l’expédition. Il est le père d’Orchydéa, engagée pour la mission en tant que géologue et archéologue, et Seamus, jeune scientifique hyperactif et hyperdoué en informatique, féru de chimie et physique quantique, dirige le laboratoire assisté par des ordinateurs superpuissants.

Leur mission, rechercher le drone qui leur indiquera la route à prendre pour trouver cette ilot préservé, analyser son environnement et collecter des échantillons de minerais afin de les rapporter dans leur monde.

Après plusieurs mois de traversée, l’expédition arrive enfin aux portes de l’ilot préservé, perdu au milieu du désert. L’épave du drone gît dans le sable. Une patrouille de Raptor est envoyée en reconnaissance sur les lieux du crash. Zarkhan, accompagné d’Orchydéa, les rejoint à bord de son Arthropion (véhicule biplace sextupède), afin de constater par lui-même, l’étendue des dégâts.

Alors que les trois patrouilleurs s’affairent à dégager l’épave en partie ensevelie dans le sable, Zarkhan et Orchydéa découvrent la cause du crash de l’appareil qui aurait été désarçonné par une lance plantée dans son fuselage.

Galerie des personnages principaux

Les antagonistes
Les colons

Zarkhan :

Komandator et chef de la mission, autoritaire, froid, ambitieux, dirigeant l’expédition et ses hommes d’une main de fer. Entre 40 et 50 ans, vêtus d’un uniforme. Il possède son propre véhicule ; l’Arthropion.

Orchydéa :

Géologue, archéologue, fille du professeur Cynor. 30 ans, belle blonde, sophistiquée. Assistante de Seamus.

Cynor :

Ingénieur aéronautique et architecte, il est à l’ origine de la conception des véhicules de l’expédition. Père d’Orchydéa. 70 ans.

Seamüs :

Il dirige le laboratoire automatisé et assisté par ordinateur à bord du Gigathérion G1. Jeune scientifique hyperactif et hyperdoué en informatique, féru de chimie et physique quantique.

Bradyk :

Lieutenant zélé et borné, bras droit de Zarkhan, chef de l’escouade des cavaliers-pilotes. 35-40 ans, portant l’uniforme, grand, roux, un peu bedonnant.

Les cavaliers-pilotes :

Une centaines d’hommes formant l’escouade de l’expédition. Pilotes des Gigathérion et patrouilleurs à bord de leur Raptor. Uniforme, casquette, lunettes de pilotes et masque de protection.

Les protagonistes
Les autochtones : Les Kinkassaï

La tribu des Kinkassaï est un peuple autochtone autonome vivant depuis des millénaires sur une terre ancestrale, vierge de toutes invasions étrangères. Ces aborigènes mènent une vie paisible en harmonie avec la nature sur un plateau rocheux aux ravins infranchissables, au cœur d’une immense plaine encerclée de montagnes inaccessibles, parsemée d’étendues semi-désertiques et de forêts denses où coulent des rivières aux eaux pures.

Le peuple Kinkassaï vit dans un village proche de la forêt qui s’étant au pied d’une montagne surplombant les environs.

Les Kinkassaï habitent dans des petites maisons faites de boue séchée, de pierre, de bois et de végétations. Ils élèvent du bétail et cultivent un peu la terre, mais ils n’ont qu’à tendre la main sans trop d’effort car, la forêt proche et la nature luxuriante leur offre tout ce dont ils ont besoin ; eau, fruits, légumes, bois, animaux ou encore, plantes médicinales.

La population est constituée de femmes, d’enfants et de vieillards. Ces derniers sont les sages du conseil tribal du village et porteurs de la connaissance. On ne prend pas de décision sans leur demander conseil.

Les hommes, dés l’âge de quatorze ans, partent vivre à l’écart dans la forêt. Ils chassent, pêchent et coupe le bois pour ceux du village. Les rencontres conjugales sont discrètes, ce qui n’empêche pas aux hommes de circuler librement dans le village et de participer aux différentes tâches quotidiennes ; construction des habitations, fabrications des outils et des armes. Les femmes préparent les repas et s’occupent des enfants qui eux-mêmes, dès l’âge de dix ans, surveille le bétail et le fait paitre Mais à la nuit tombée, chacun rentre chez soi.

Inkë :

Héroïne courageuse. Chef de file des femmes, Gardiennes du village. Elle fait partie d’un groupe de femmes qui assure la protection du village face à d’éventuels agresseurs ou d’attaques d’animaux sauvages venu de la savane.